• ~ Juin 2016 ~

    Juin en quelques livres...

    Un nouveau mois riche, composé de 10 lectures.

    ~ Juin 2016 ~  ~ Juin 2016 ~  ~ Juin 2016 ~

     

    Deux coups de cœur ce mois-ci, un peu mois que le mois précédent. Tout d'abord, Nora ou le paradis perdu de Cécilia Samartin, qui est le deuxième livre que je lis de l'auteur, le premier étant Le don d'Anna et que j'avais lu le mois dernier. Je crois que j'ai eu un réel coup de cœur pour l'auteure en elle-même et son écriture à la fois si poétique, si mélodieuse et entraînante. Elle a l'art de raconter les histoires et j'ai adoré. Et, Les derniers jours de Rabbit Hayes de Anna McPartlin, que j'ai découvert grâce à l'interview de l'auteure sur le blog de PrettyBooks. C'est une histoire triste mais qui rappelle à quel point nos proches, notre famille est importante dans les moments les plus durs. Le sel de nos larmes de Ruta Sepetys a conclu mon mois. Un roman empreint de vérité sur le naufrage du Wilhem Gustloff, la catastrophe maritime la plus meurtrière de l'Histoire, si peu connue mais si bien retranscrite par l'auteure.

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    ~ Juin 2016 ~

    Une excellente lecture avec Quand la nuit devient jour de Sophie Jomain. Une lecture qui m'a amené à rencontrer Camille, jeune femme en souffrance. Je n'avais jusque là jamais lu d'histoire dont l'euthanasie était le thème principal, ce qui m'a un peu dérouté durant ma lecture mais qui l'a tout de même rendue excellente de part la découverte que ce fut.

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    Trois très bonnes lectures, qui m'ont fait passé de très bons moments. Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes qui m'a amené à rencontré le 3e âge. Après son dernier roman, que j'avais absolument adoré, je n'avais qu'une hâte c'était lire le premier qu'elle avait écrit. Chose faite, ce qui m'a permit de passer un bon moment. Puis, l'écriture que j'apprécie énormément d'Agnès Martin-Lugand m'a emmené découvrir l'univers d'Iris avec Entre mes mains le bonheur se faufile. Même s'il m'a moins emballé que la duologie des Gens, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère du livre. Enfin, Dans la chaleur de l'été m'a permis de voyagé en Floride, dans les Keys et d'affronter un ouragan meurtrier et j'ai passé un très bon moment en compagnie de Missy.

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    ~ Juin 2016 ~  ~ Juin 2016 ~  ~ Juin 2016 ~

    J'ai passé trois bons moments, tous trois en compagnie de femmes. Tout d'abord, avec Vanessa dans Célibataire longue durée de Véronique Poulain, où je me suis plongée dans la crise de la cinquantaine d'une femme célibataire. Puis, avec un quatuor féminin sublime dans La cour des grandes de Adèle Bréau et qui m'a permit de me familiariser avec le Paris bobo et les petites aventures de femmes/mères. Un moment en excellente compagnie avec Eva, Mathilde, Lucie et Alice ! Enfin, j'ai rencontré Rachel dans Une seconde chance de Dani Atkins qui m'a entraîné dans sa seconde vie.

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    ~ Juin 2016 ~  ~ Juin 2016 ~

    Malheureusement, deux abandons ont couronné ce mois de juin. Cependant, ce ne sont pas des abandons définitifs. Chaque livre a pour moi son moment de gloire. Ce n'était pas le bon pour ceux-ci et je retenterais l'expérience de Quand le destin s'emmêle d'Anna Jansson et de Et je danse aussi d'Anne-Laure Bondoux et Claude Mourlevat.


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  • ~ Le sel de nos larmes de Ruta Sepetys ~

    Résumé : 

    Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées.

    Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre. Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte devant l'avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes... Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhem Gustloff, un énorme navire promesse de liberté...

    Mon avis : Coup de

    Le sel de nos larmes, publié le 16 juin dernier aux éditions Gallimard, était l’une des parutions du mois qui me tentait le plus. Un roman dont la trame se déroule durant la seconde guerre mondiale, je ne peux difficilement résister. Il faut savoir que ce roman a été un réel coup de cœur.

    « Tout le monde connaissait l’histoire du Titanic et du Lusitania. Le naufrage de ces deux grands navires n’était rien en comparaison de celui-ci. Plus de dix mille personnes étaient à bord du Gustloff. Les horribles détails de la catastrophe naturelle seraient mentionnés dans tous les journaux du monde. La tragédie serait analysée, étudiée des années durant et finirait par devenir légendaire. »

    Je ne sais comment je suis restée ignorante aussi longtemps de cette tragédie. On nous apprend tant d’horreurs sur cette guerre à l’école qu’on croit tout savoir. Passer à côté de cette catastrophe maritime, six fois plus meurtrière que celle du Titanic, amenant le nombre de victimes à une dizaine de milliers, est à mon sens une grossière erreur. Une question ne m'a pas quittée de toute ma lecture : pourquoi cacher une telle tragédie ? Ce roman m’a brisée et bouleversée. L’histoire qu’il raconte est déchirante et réelle. La souffrance qu'elle évoque est palpable durant les 465 pages de ce roman, sous toutes ces formes. Cependant, ce roman dégage également une grande force : il rétablit une vérité oubliée tel un reflet.

    Les chapitres sont courts et les points de vue alternés entre les quatre personnages. Alfred, un matelot, adorateur d’Hitler ; Joana, une infirmière lituanienne dont la générosité n’aura de faille malgré la culpabilité qui la rongera ; Emilia, une jeune polonaise ; et Florian, un prussien, restaurateur d’œuvres d’art. Chacun vient d’un pays engagé dans cette guerre, chacun vient d’un horizon différent et se rencontre dans la tourmente, pour mieux s'épauler. Leurs regards différents sur cette guerre les amèneront pourtant à vivre le même drame. Ils incarnent à eux quatre les milliers de réfugiés victimes.

    « Au moment même où l’on croit que la guerre nous a pris tout ce qui nous était le plus cher au monde, on rencontre quelqu’un et on se rend compte qu’on a toujours plus à donner. »

    L’auteure nous décrit avec précision et psychologie chaque adolescent. La longueur des chapitres permet de s'immerger plus facilement dans leur vie et nous pousse à les connaître et à les apprécier. La guerre les a détruit, leur a pris ce qu’il avait de plus cher et l’espoir de s’en sortir les fait avancer ensemble, encore. Car, bien que je m’attendais à ce que le naufrage surgisse plus tôt dans l’histoire, c’est leur périple jusqu’au port de Gotenhafen qu’on suit. A travers la longue marche qui les mène vers le Wilhem Gustloff, on s’attache à eux, à leur histoire qui se dévoile petit à petit. L’installation des réfugiés sur ce navire est également très détaillées et on aurait presque l'âme d'un réfugié, coincé parmi les épais gilets de sauvetages. L’alternance de points de vue durant le naufrage nous entraîne dans une spirale, un tourbillon, au cœur duquel tant d’émotions se mêlent : terreur, détresse, effroi, culpabilité, faim, froid, tristesse.

    Ce roman n’est pas sans me rappeler un recommencement des erreurs déjà commises… L’époque est différente, le contexte politique également mais de nombreux réfugiés sont encore victimes de naufrages en souhaitant fuir un pays en guerre, un pays qui ne peut plus les satisfaire et les accueillir. Réfugiés d’autrefois et réfugiés d’aujourd’hui sont toujours les victimes de ces drames.

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    Ce roman est un hommage à ces victimes, à ces milliers de mots qui reposent sous l’océan, grâce au talent de Ruta Sepetys, à la force de son écriture et de son travail de recherche. Une histoire qui est un véritable mémorial, nous permettant de prendre conscience de ce qui a été passé sous silence. Les valeurs incarnées par ce roman sont nobles, elles rendent à l’Histoire la vérité, sa vérité. 

    « L'Histoire nous divise, certes, mais par le biais de la lecture, de l'étude et du souvenir, elle peut aussi nous unir. »


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  • Résumé :

    Quand Mia, que l’on surnomme affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n’a plus que neuf jours à vivre, même si elle refuse de l’accepter, tout comme ses proches qui assistent, impuissants, au déclin de leur fille, sœur, mère ou amie. Tous sont présents à ses côtés pour la soutenir : Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant ; Davey et Grace, son frère et sa sœur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille ; Marjorie, sa meilleure amie et confidente ; et enfin Juliet, sa fille de 12 ans, qu’elle élève seule.

    À mesure que les jours passent et que l’espoir de sauver Rabbit s’amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s’interroger sur leur vie et la manière dont ils vont se construire sans cette femme qui leur a tant apporté. Rabbit est au cœur de ce petit groupe et des préoccupations de chacun de ses membres. Si elle a perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage. Et Rabbit a quelques idées bien particulières pour leur faciliter la tâche. Mais très peu de temps pour les mettre en œuvre...

    Mon avis : Coup de

    Bien que ce Les derniers jours de Rabbit Hayes soit dans ma bibliothèque depuis sa sortie en février 2016 aux éditions Le Cherche Midi, je ne l’avais jamais ouvert. Je connaissais son thème principal et en étais bouleversée d’avance mais j’ai très réticente à le commencer, en raison du nombre d’avis positifs que j’avais lu. Et si moi, je ne ressentais pas toute cette effervescence ? Après avoir lu l’interview de l’auteur sur le blog de PrettyBooks, je n’ai pas pu résister plus longtemps…

    La première chose qui m’a agréablement interpellée dans cette histoire, c’est l’absence de suspens, de surprise. Rabbit va mourir, c’est d’ailleurs le titre du livre, et nous sommes là, lecteurs, pour accompagner ses neufs derniers jours. J’ai apprécié ce voyage d’une manière démesurée, tellement j’ai été secouée à chaque nouvelle journée qui permettait de passer du temps avec cette femme à la force, à la sagesse et à l’ouverture d’esprit incroyable. Si j’avais connu Rabbit, j’aurais voulu qu’elle soit mon amie.

    L’accompagnement à la mort est le thème principal de cette sublime histoire. Chacun à sa manière, la famille et les amis de Rabbit vont défiler, grâce à une alternance de point de vue au fil des chapitres, et nous immerger petit à petit dans la vie de Rabbit. Chacun d’entre eux a su me toucher car c’est grâce à eux qu’on apprend à connaître Rabbit, à se la représenter dans tout son univers, pour comprendre ce qui l’a fait devenir la femme qu’elle est aujourd’hui et à l’aimer. De tout notre cœur. Sa relation avec Johnny, bien qu’elle ne soit au finale pas si sensationnelle que ce que je m’étais représentée, est un fil rouge et on sent doucement qu’elle finira par le rejoindre, lui l’amour de sa vie.

    Cependant, Les derniers jours de Rabbit Hayes n’est pas un livre d’apitoiement ou larmoyant. Comme le dit l’auteur dans l’interview de PrettyBooks, c’est « une célébration de la vie ». Bien qu’il soit difficile de refermer un tel livre après ce dénouement si doux, si triste, être au cœur de la famille Hayes a été un réel bonheur, comme être auprès du feu par un froid soir d’hiver. On y est bien, on y est au chaud et on aurait envie d’y rester davantage. Cette famille a beau vivre neufs jours dans un état de tension, de stress et d’anxiété absolu, elle garde le sourire, elle garde la pêche et trouve le moyen de faire de l’humour.

    Enfin, l’auteure réussit à nous faire réfléchir sur notre rapport à la mort et à celle de nos proches. Comment réagirions-nous si nous étions à la place de Rabbit ? Ou à la place de Juliet ? De Molly ou Grace ? A travers la parentalité et la monoparentalité, l’amour, la place des enfants au sein de la famille, la religion, l’amitié et la musique, Anna McPartlin dépeint une fresque vivante, émouvante et riche d’une famille d’exception.

    ♦ ♦

    Pleurs, tensions, rires, larmes, sourires. Tel est le lot d’émotions par lequel cette histoire nous fait passer, le tout dans l’humour et parmi les souvenirs d’une vie magnifique et réussie. Petit bijou, véritable « voyage émotionnel », ce roman est un coup de cœur absolu qui restera dans mon cœur pendant longtemps.


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  • FOCUS


     

    Carlos Ruiz Zafon est un auteur espagnol, né à Barcelone dans les années 60. Ses romans, bien que parfois sombres, sont destinés à un public jeunesse. Il a à son actif sept romans publiés, aux éditions Robert Laffont et Pocket (à l'exception son premier, chez Grasset).

    Il faut savoir que Carlos Ruiz Zafon est un de mes auteurs favoris. Après avoir lu tous les livres de cet auteur, c'est avec plaisir que je décide de vous le présenter sous la forme d'un focus plutôt que de détailler la totalité de ces livres sous forme de chroniques. Surtout que, concernant la première trilogie publiée, je l'ai lu il y a quelques années. 

    ~ Focus : Carlos Ruiz Zafon ~


     

    ~ Carlos Ruiz Zafon ~  ~ Carlos Ruiz Zafon ~  ~ Carlos Ruiz Zafon ~

    La trilogie du Cimetière des livres oubliés est la deuxième trilogie qu'il a écrite, mais la première a être publiée en France. 

    2004 : L'ombre du vent

    Résumé : Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, "ville des prodiges" marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du vent.

    2009 : Le jeu de l'ange

    Résumé : Barcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire. En plein succès, David accepte l'offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. 

    Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués, d'offrir leur âme ».

    Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d'écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.

    2012 : Le prisonnier du ciel 

    Résumé : Barcelone, 1957. Les membres de la librairie Sempere & fils - Daniel, sa femme Béa, son père et son complice de toujours, Fermín Romero de Torres - s'apprêtent à célébrer Noël. Fermín prépare son mariage, pourtant quelque chose le tourmente. Malgré l'insistance de Daniel, il refuse de se confier. Tout change le jour où un inquiétant personnage se présente à la librairie. Après avoir acheté une édition rare du Comte de Monte Cristo, il la dédicace à Fermín.

    Mais pourquoi signe-t-il du patronyme de ce dernier ? Et quels sont ces secrets qu'il menace de dévoiler ? Poussé dans ses retranchements par Daniel, Fermín lève le voile sur les années les plus terribles de son existence. 1939. 


     

    ~ Carlos Ruiz Zafon ~  ~ Carlos Ruiz Zafon ~  ~ Carlos Ruiz Zafon ~  

    Le cycle de la brume est donc la première trilogie qu'il a écrite, dans les années 90. Cependant, elle ne fut publiée en France qu'à partir de 2011. 

    2011 : Le prince de la brume

    Résumé : 1943, Angleterre. Pour fuir la guerre, la famille Carver s'installe dans un village perdu sur la côte. Mais, à peine franchie la porte de la maison, des événements étranges se produisent... Avec leur nouvel ami Roland, Alicia et Max Carver vont peu à peu percer les secrets de la vieille demeure et apprendre l'existence d'un certain Caïn, surnommé le Prince de la Brume. Un personnage diabolique revenu s'acquitter d'une dette très ancienne... Voilà les trois enfants lancés à la découverte d'épaves mystérieuses, de statuettes enchantées, de gamins ensorcelés... Une aventure extraordinaire qui changera leur vie à jamais.

    2012 : Le palais de minuit

    Résumé : Calcutta, 1932. Ben et sa soeur jumelle Sheere, séparés depuis leur naissance seize ans plus tôt, se retrouvent enfin. Mais à peine réunis, les voilà traqués par un mystérieux assassin. Aidé par la Chowbar Society, un club secret créé avec six copains de l'orphelinat, Ben devra faire face à Jawahal, un démon maléfique, une âme damnée qui doit tuer l'un de ses enfants pour trouver le salut... Commence alors une course-poursuite, entre palais abandonnés et trains fantômes. L'odyssée indienne de deux enfants qui vont tout faire pour échapper au spectre de la terreur et mettre un terme à la malédiction...

    2012 : Les lumières de septembre

    Résumé : 1937. La mort de son mari l’ayant laissée sans revenus, Simone Sauvelle accepte de quitter Paris pour occuper un emploi de secrétaire particulière en Normandie. Lazare Jann, son employeur, est un génial inventeur de jouets. Il vit dans une immense propriété en compagnie de sa femme, très malade, qui n’a pas quitté son lit depuis vingt ans. Passionnément amoureux d’elle, il la soigne personnellement. Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, sont immédiatement séduits par la grande gentillesse de Lazarus. Ils tombent aussi sous le charme de Cravenmoore, son extraordinaire demeure. Composée d’innombrables pièces et corridors qui se perdent dans l’obscurité, elle est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante.

    C’est alors qu’une force criminelle prend possession de Cravenmoore, comme si l’amour et l’affection lui étaient insupportables. Pourquoi manifeste-t-elle tant de jalousie et de haine ? Et quelles sont ses motivations ? En trouvant dans un phare abandonné le journal intime d’une jeune femme disparue des années auparavant, Irène et Ismaël percent peu à peu le mystère de cette force désespérée.


     

    Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ // Coup de

    Carlos Ruiz Zafon est un de mes auteurs favoris, c'est indéniable. Sa trilogie du Cimetière des Livres Oubliés est un réel coup de cœur pour moi. Embarqué dans Barcelone, on suit les aventures de nos protagonistes avec beaucoup de passion et de frénésie. A travers les ruelles, les grandes avenues, les boulevards pavés, les héros de cette trilogie nous emmène visiter cette ville espagnole natale de l'auteur. L'ombre du vent a été une révélation pour moi, notamment parce qu'il intègre la littérature et le pouvoir des livres d'une manière splendide. Cela m'a parlé, en tant qu'amoureuse de la littérature et des livres. Je reste persuadée qu'on est fait pour un livre, ou plusieurs, mais que certaines histoires nous correspondront toujours davantage que d'autres.

    Le cycle de la brume est une excellente lecture mais il n'aura pas été un coup de cœur malgré tout. Quelque chose diffère, peut-être parce que c'est la première qu'il a écrite. On n'est plus en Espagne, mais en voyage au quatre coins du pays. Une histoire en Angleterre, une en Inde et une en France. Le voyage est tout autant épique et somptueux mais il m'a moins accroché. Le pays natal de l'auteur combiné à sa manière de le décrire rendait l'endroit exotique. 

    Dans tous les cas, j'ai retrouvé l'écriture mélodieuse et entraînante d'un auteur passionné, d'un auteur qui veut nous faire découvrir à tout prix. Son style est particulier car il est vraiment propre à lui-même. Au travers de mots simples, choisis à la perfection, de descriptions toujours intenses et passionnantes, il créé une intrigue souvent sombre, angoissante mais haletante. Ces livres sont envoûtants, chaque fois à la hauteur de mes attentes. Carlos Ruiz Zafon, c'est comme un ouragan, une tempête, un tourbillon d'émotions, de sensations. Chaque personnage est décrit avec réalisme et émotion, tel qu'on s'identifierait à chacun d'eux. 

    Sans détour, Carloz Ruiz Zafon va droit au but. Je le recommande vivement.

     


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  • C'est l'été ! #2016

    L'été est là ! Avec lui, le beau temps, la chaleur, les envies de vacances, les plages de sable fin, les destinations exotiques et j'en passe... Bien que la saison idéale à mes yeux soit l'automne et ses belles couleurs, je ne suis pas contre un petit peu de soleil. Pour illuminer d'autant plus mon été, je me suis concoctée une petite PAL estivale qui devrait m'emmener voyager par-ci, par-là durant cette été et ce, à partir de juillet puisque je me suis réservée encore deux lectures pour la fin du mois de juin. Je pense sincèrement qu'un livre ne peut être lu qu'au bon moment et c'est pourquoi cette liste est non exhaustive. Selon mes humeurs, elle pourra être raccourcie, allongée ou changée.  

     

    C'est l'été ! #2016 C'est l'été ! #2016 C'est l'été ! #2016 C'est l'été ! #2016

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    J'espère donc que cette PAL me fera voyager, au grès de mes envies. Ma tendance "changement dernière minute" me fera surement ajouter des romans, cependant je considère ces titres comme prioritaires et surtout à lire avant la rentrée littéraire de septembre.

    On retrouve donc :

    • Quatre filles et quatre garçons de Florence Hinckel, que j'ai repéré dans la PAL de Virginie du blog Pluie de Mots
    • L'invention des ailes  de Sue Monk Kidd, afin de m'envoler en Caroline du Sud, en 1800
    • L'heure indigo de Kristin Harmel, qui va m'embarquer dans une période historique que j'apprécie beaucoup : la seconde guerre mondiale
    • Une vie à t'attendre d'Alia Cardyn et Ailleurs, plus loin, deux sorties du mois de juin aux éditions Charleston qui promettent deux beaux voyages et deux portraits de femmes
    • Dites aux loups que je suis chez moi de Carol Rifka Brunt, une histoire dont je ne cesse d'entendre des éloges
    • Quoiqu'il arrive de Laura Barnett, pour me détendre un peu et voler au bord d'une histoire d'amour
    • La pâtissière de Long Island de Silvia Lott, parce que je suis une très grande gourmande.

    J'espère pouvoir lire cette liste afin fin août ! En attendant, je termine mon mois de juin avec deux lectures qui promettent beaucoup d'émotions et j'ai hâte d'être en juillet. 

    Et vous, que lisez-vous cet été ?


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