• ˜ La fièvre de l'aube de Péter Gardos ˜

    Résumé :

    Hongrois, rescapé des camps d’extermination nazis, Miklós est, depuis la fin de la guerre, accueilli en Suède pour soigner sa tuberculose. Dans l’espoir de trouver l’épouse qui lui conviendra, il écrit à cent dix-sept jeunes Hongroises réfugiées en Suède. Parmi les réponses qu’il reçoit, une seule lui fait battre le coeur : celle de Lili Reich. Elle a dix-huit ans et, comme lui, est rescapée des camps. De septembre 1945 à février 1946, Miklós et Lili s’écrivent presque quotidiennement. Et de lettre en lettre, tombent amoureux l’un de l’autre. Dès lors, avec le courage et la force de ceux qui veulent croire au bonheur pour oublier l’horreur, Lili et Miklós vont soulever des montagnes pour se rencontrer. Cette histoire d’amour est celle des parents de l’auteur : après la mort de son mari, Lili a confié à leur fils, Péter, la liasse des lettres qu’elle avait échangées avec Miklós.

    Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ 

    J’ai repéré ce livre sur quelques blogs littéraires, il faisait partie des parutions littéraires des éditions Robert Laffont du mois d’avril. Quand j’ai vu qu’il racontait l’histoire d’amour des parents de l’auteur, dans un contexte d’après seconde guerre mondiale, j’ai tout de suite eu l’envie de le lire.

    Rescapé des camps de concentration, Miklos apprend qu’il est atteint de la tuberculos et qu’il ne lui reste plus que six mois. Il décide d’envoyer cent dix-sept lettres à des jeunes filles, ayant pour but de se marier. Lili Reich, rescapée des camps également, sera la seule qui l’envoutera au point qu’ils débuteront une correspondance assidue. S’en suivra, avec force, un combat perpétuel pour se rencontrer, affrontant les médecins, bravant les kilomètres qui les séparent.

    L’auteur mêle narration et passage épistolaire au cœur de ce témoignage qui s’inspire de l’histoire réelle de deux êtres amoureux. Il rend un hommage teinté de peu de sentimentalisme à son père et sa mère, les respectant et respectant leur amour, nous permettant de découvrir quelques passages d’une correspondance qui les lia pour la vie.
    L’histoire d’amour magnifique de Miklos et Lili m’a beaucoup touché. Elle suit l’évolution d’une maladie effroyable qu’est la tuberculose et de sa guérison. La beauté et la vivacité de leurs sentiments, la force de leur amour à laquelle ils ont cru du plus profond de leur être, ressort comme de la lumière dans la noirceur du retour à la réalité.

    On découvre également, d’un point de vue historique, l’après camp, la reconstruction d’êtres malmenés physiquement et psychologiquement, le renversement des idéaux et de la foi, le doute.

    J’ai tout de même été un peu dérangé par la monotonie du récit, qui rend certains passages un peu long. Le retour en Hongrie des parents de l’auteur méritait peut-être d’être davantage exploité, étant donné le bouleversement qu’ils ont vécu concernant leur religion. J’ai été un peu déçue.

    ♦ ♦

    Un roman bouleversant, d’autant plus qu’il est inspiré de faits réels et qu’il prend place au cœur d’un des conflits majeurs de l’histoire humaine. L’originalité du récit, qui alterne passages narratifs et épistolaire évoque avec pudeur une histoire d’amour magnifique.

    « ~ C'est lundi, que lisez-vous ? #1 ~ ~ Le don d'Anna de Cécilia Samartin ~ »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Mai 2016 à 08:17

    Je trouve la couverture sublime ! L'histoire a l'air vraiment belle.

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